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jeudi 3 décembre 2020

Deuxième nuit à Séoul

Documentaire de création. (en développement)

Produit par Les Films de la Pépinière.



Le temps d’une nuit, je traverse et découvre les rues de Séoul avec pour seul guide de voyage, le journal intime d’une petite fille, celui de Jung Yoon, ma compagne, lorsqu’elle avait 8 ans. Se dessine alors un portrait croisé de cette mégalopole, par le regard naïf de cette enfant de la fin des années 1980 et le mien, adulte et étranger, aujourd’hui.


mercredi 27 mars 2019

Bande démo (captations et films institutionnels)


jeudi 28 septembre 2017

Dante, une lecture de la Divine Comédie



Au Théâtre du Voyageur, un samedi sur deux à partir du 20 janvier 2018. En partenariat avec l’Université Paris-VII Denis Diderot / Université ouverte.

Jean-Pierre Ferrini est écrivain. Depuis longtemps familiarisé avec l’œuvre de Dante, il se propose simplement de partager, avec qui souhaite mieux connaître La Divine Comédie, son expérience de lecteur.

vendredi 10 février 2017

Le Grand Escroc (extraits)


D'après Herman Melville
Création du Théâtre Alcyon au Théâtre du Voyageur ( Janvier 2017)


mercredi 30 mars 2016

À travers la pierre


Dans un terrier soigneusement creusé par leurs soins, trois troglodytes s’interrogent sur leur possible retour à la surface.



À travers la pierre est la première création du Collectif du Terrier. Né d'une écriture collective, cette création réalisée sous forme de fiction se place comme une exploration d'un monde bien réel, situé juste sous nos pieds : celui des hommes-taupes, soit dit en américain "mole men". Il existe en effet sous les grandes villes telles New York, une population d'exclus de la société, vivant en marge parce qu'ils sont trop pauvres, parce qu'ils ne sont pas conformes aux yeux de la loi, parce qu'ils fuient leur ancienne vie, parce qu'ils fuient le justice...

jeudi 24 septembre 2015

Haute surveillance


Haute surveillance, une adaptation de la pièce de Jean Genet au Théâtre des Sources, à Nans-sous-saint-Anne. Mise en scène par Boris Olivier


C'est l'histoire de trois détenus dans une cellule de prison pas comme les autres, où les mots et l'architecture sont semblables à celle d'un rêve : Yeux verts, vingt-deux ans, le bel assassin; Jules Lefranc, vingt-trois ans, voleur obscur et mystérieux; et Maurice, dix-sept ans, petit criminel vouant tout aussi bien une passion à Yeux-verts qu'une aversion pour Lefranc. Dans cette ambiance étrangement inquiétante, le désir et l'enfermement semblent recouvrir une forme mystique et poétique. Le désir semblant se vivre par la magie mystérieuse de l'imagination, l'enfermement s'ouvrant quant à lui vers d'infinis horizons.

mardi 1 septembre 2015

Archimède (extraits)


D'après le film "Archimède le clochard"
de Gilles Grangier et les dialogues de Michel Audiard


Le cave se rebiffe ( extraits )


D’après le film de Gilles Grangier, et les dialogues de Michel Audiard.
Un spectacle du Théâtre Alcyon.


dimanche 26 avril 2015

Le Passant et l'Esprit

Court-métrage de fiction. 15'

Dans une ville aux dimensions et au rythme oppressant, un jeune homme imagine à travers les fissures d’un mur un paysage fabuleux...

Produit par Le Collectif du Terrier.

Teaser :


L'affiche :

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jeudi 15 janvier 2015

La forêt sauvage

Dans un parc, il y a sous le dense feuillage d’un buisson bien taillé, une forêt sauvage.

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De l'extérieur du buisson, je glisse un oeil entre les branches, distingue des ombres, des indices d’un monde fantastique. Pour le découvrir, je ne peux pas me satisfaire de rester devant le buisson, il me faut partir en expédition en y rentrant tout entier. C’est un effort que de réellement s’en approcher, de devoir se plier en deux. Et il y a le regard des passants.

Pour rentrer dans un buisson, on ne peut pas rester debout. Je me recroqueville, me débats avec les branches. Je pense à la dégringolade d’Alice dans le terrier du lapin. Du monde ordinaire, je ne vois plus que des pieds, je n’entends plus que des bribes de mots des passants qui ignorent désormais ma présence.

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J’ai disparu aux yeux de tous et peux ainsi me consacrer à mon nouvel univers dans une joie comparable à celle des enfants qui, en se construisant une cabane cachée des parents, ont leur petit monde à eux. Je ne suis pas surpris de constater que si les adultes sont trop grands pour me voir, les enfant eux, me repèrent vite. Eux aussi ont l’idée de se cacher dans le buisson, de participer au jeu. Ici ce sont des géants. Leurs parents les appellent mais ils ont disparu.

lundi 14 octobre 2013

Le monstre

Court-métrage de fiction. 7'

Une silhouette s'avance sur un sentier. Au rythme de la marche lente, les yeux se perdent dans le territoire inconnu. Il faut profiter de cette longue marche pour observer et écouter. Au fond de la forêt, au terme du voyage, on découvre quelque chose... de terrifiant !



Après avoir travaillé sur des projets plus difficiles à tourner et à monter, j'ai aussi tourné des court-métrages pris "sur le vif", sans préparation. Le monstre a été réalisé en un jour. Avec une caméra et un solide compagnon de route, nous nous sommes promenés et nous avons improvisé une histoire.

· Projections · Le monstre a été projeté le 17 juin 2013, lors de la 8eme édition de Les yeux La nuit à la MJC de Lillebonne à Nancy. Le thème : "Territoires".

samedi 31 août 2013

Le mur à 10°

Léonard de Vinci conseillait aux peintres en manque d'inspiration devant les paysages, de regarder les fissures des murs.

Je mets mon visage contre les murs, la joue, pour changer de point de vue, pour varier l'angle. Je mets ma tête à l'envers pour en avoir une vision plus approfondie. M'inclinant en avant, le mur est un précipice et j'ai le vertige. En arrière, c'est une montagne à escalader. Ce n'est pas la même chose d'être devant le mur d'un building ou le mur d'une cabane. Le premier, sans fin jusqu'au ciel, me donne le tournis ! Le second est peut-être plus fragile, il me donne envie de m'y blottir. C'est l'angle qui créait l'oppression, la fragilité, l'étourdissement.

Le mur n’est pas le même selon qu’il est vu de loin ou de près. De loin je le perçois dans sa forme ordinaire, fonctionnelle : il me bloque le passage. De près, je l’interprète comme un paysage, qui m’ouvre, au contraire, un espace.

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Face au mur, je regarde de tous les côtés, le mur est toujours là ! La seule issue est le ciel qui est en haut. La terre n’est que murs, prisons, et le ciel inatteignable, mystique. La seule façon d’échapper au mur serait-elle d’élever notre pensée jusqu’au ciel ? Richard II, dans la pièce de Shakespeare, est enfermé dans la prison d’un château. Sa cellule est minuscule et les murs gigantesques, il ne peut s’en délivrer qu’en faisant un profond travail sur lui-même. Par la force de son esprit il crée tout un monde. Le mur, au lieu de l’accabler, devient matière à de grandes pensées sur Dieu, le monde, l’homme. Le roi parvient ainsi à s’ « ouvrir un passage à travers les flancs pierreux de ce monde si dur ». Mes observations ne peuvent pas rester de surface. Un premier coup d’oeil n’est pas satisfaisant. Il me faut rester longtemps devant le mur pour en dégager une forme nouvelle, me créer un univers.

Cette série photographique a été exposée en été 2013 à la galerie d'art La Prédelle à Mersuay, en Franche Comté, en compagnie du peintre Benoît Delescluse, le photographe Nicolas Trusch et le sculpteur Joseph Ginet.

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(Maj : Avril 2015) La découverte d'un nouveau paysage :

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dimanche 5 août 2012

L'aéronaute

Court-métrage de fiction. 9'

Au sommet d'une cage d'escalier, un jeune homme s'ennuie. Il s'occupe en jouant a être contrôleur aérien et dirige avec un petit drapeau rouge des avions imaginaires. Maladroit, il finit par laisser tomber son drapeau dans le vide. Le jeune homme descend les marches pour le récupérer. Son imagination débordante lui fera vivre une aventure extraordinaire...



L'ordinaire peut être le lieu d'aventures extraordinaires. Dans des formes petites, nous vivons des épopées. Il n'est pas utile de voyager loin pour cela. Traverser une rue est déjà un voyage. Aller dans sa cave, c'est déjà aller en enfer. Tout dépend du point de vue dans lequel on se place. Si l'on est un adulte préoccupé par ses horaires, peut-être passera t-on à côté de l'aventure. Mais si un jeune homme va, s'ennuyant, sans but précis, et que cette errance favorise sa rêverie, alors son regard s'en trouvera profondément changé. La réalité ne lui suffira plus, et son imagination lui ouvrira les portes d'autres mondes.

Le jeune homme descend les escaliers d'un monde en forme d’entonnoir, à la manière de l'enfer de Dante, cartographié par Botticelli. Au sommet le ciel est gigantesque, au fond un étroit couloir et au bout de celui-ci un filet de lumière. Peut-être s'agit t-il d'un Aleph, comme dans la nouvelle de Borges ? C'est à dire, un point minuscule, un fin interstice caché en un lieu ordinaire pouvant, si on y plonge son regard, dispenser tous les enseignements, donner à voir toutes les images, exprimer toutes les vérités sur le monde. Au-dessus l'immense lumière du ciel, en-dessous une craquelure laissant s'échapper une lueur. Cette craquelure est t-elle semblable au trou de serrure d'une porte cachant, derrière elle, un mystère ?

· Projections · L'aéronaute a été projeté au cinéma Caméo Ariel de Metz en mai 2012, ainsi qu'au château de Malbrouck à Manderen pour l'exposition Lumière fin 2013.

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L'affiche du film :

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jeudi 29 décembre 2011

T-Rex

Court-métrage de fiction. 11'

Parmi mes tout premiers souvenirs, il y a ma peur du noir. Ma mère entrouvrait la porte de ma chambre pour laisser passer la lumière du couloir. C'était comme une grande colonne orange se dressant dans l'obscurité de la pièce. Dans l'entrebâillement je discernais les murs du couloir et quelques objets que la faible visibilité ne me permettait pas de définir totalement. Quand je n'arrivais pas à m'endormir, j'appelais ma mère et, doucement, elle traversait le couloir jusqu'au pied de mon lit en imitant un terrifiant Tyrannosaure ! J'aimais voir son visage se changer en monstre, sa bouche s'ouvrir et se tordre, ses yeux s'écarquiller. Au fond de mon lit, j'étais pétrifié d'une peur délicieuse !



Le court-métrage est composé de plusieurs parties. Chacune d'entre elles est un souvenir d'enfance, sous la forme d' instants, de bribes d'images et de sons. Ce ne sont jamais des évènements mais des moments très simples comme la contemplation d'un paysage, la vue d'une couleur, une sensation éphémère de joie ou d'angoisse.

Le son est très important car il fait partie des souvenirs. Contrairement au perpétuel fond sonore de la vie courante, les souvenirs font le tri. De ma propre enfance, Je me souviens du silence de la neige, du fracas des chaussures sur un chemin de cailloux, etc. Au lieu de composer avec le brouhaha sonore pris sur le tournage, je préfère placer mon attention sur des sons en particulier que je recréerai en post-production.

· Projections · Ce court-métrage a été projeté lors de la Nuit de la vidéo des écoles d’art du grand est ( au Centre Pompidou Metz en octobre 2011). Et au cinéma Palace de Metz en mai 2011 à l’occasion d’une soirée de présentation des travaux de l’atelier cinéma de l’ESAL.

mercredi 28 décembre 2011

Copenhague, hiver 2011

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dimanche 10 avril 2011

Bruxelles, été 2010

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dimanche 10 janvier 2010

62e Festival International de musique de Besançon

Lors d’un stage en septembre dernier, j’ai accompagné Yves Petit, le photographe chargé de suivre le Festival International de musique de Besançon. L’orchestre de Franche-Comté et la BBC Symphony Orchestra ont donné de nombreux concerts d’œuvres classiques mais aussi contemporaines avec la présence d'Edith Canat de Chizy, compositrice en résidence. Le festival accueillait cette année le 51eme concours des jeunes chefs d’orchestre. Venus du monde entier (le gagnant du concours fut le Japonais Kazuki Yamada) les participants ont donné plusieurs concerts. Les concurrents jouant le même morceau, il était très intéressant pour le public d’écouter plusieurs interprétations d’une même œuvre.

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Les premiers jours du festival, Yves Petit réalisa un portrait de chaque chef d'orchestre mettant en avant la personnalité de chacun. Ces photographies permettaient d'avoir une vue globale des participants au concours. Je m'essayai au même exercice en prenant en considération le cadrage, qui devait être à peu près le même afin que chaque portrait soit équivalent.
Les chefs d'orchestre s'appropriaient les œuvres en leur donnant un sens qui leur était propre. Leur corps s'animait sous l'effet de la musique, et moi-même, parfois ému par ce qui se jouait, désirais adapter mes photos à leur interprétation.

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Le festival offre une grande variété de situations pour la photographie. Les salles de concerts sont très différentes les unes des autres. Si les œuvres classiques pouvaient être jouées dans un lieu traditionnel, l'Opéra-Théâtre, les musiques du monde se jouaient sous un chapiteau nommé le « Magic Mirror ». Notre conduite de travail devait donc s'adapter d'une scène à une autre. L'outil photographique pose le problème du bruit. Yves et moi devions écouter la musique et juger le moment opportun pour prendre notre photo, souvent quand la musique se faisait plus forte car il est très important de respecter les instants de silence.
Se pose aussi le problème de la scène. Nous ne pouvions pas nous placer où bon nous semblait. Yves Petit m'indiquait la marche à suivre. A l'Opéra-Théâtre, nous marchions à pas de loup pour nous poster derrière le public ou sur le côté. Parfois nous nous aménagions des petits recoins depuis les coulisses afin de faire face au chef d'orchestre car celui-ci tourne le dos au public. La situation sous le chapiteau du « Magic Mirror » était très différente. Il y a ici une grande proximité entre la scène et le public, ce qui nous permettait d'être plus proches des artistes et plus libres de nos mouvements. Nous pouvions être plus originaux dans nos cadrages, tenter des plans rapprochés ou en contre-plongée. Les concerts étant souvent joués en même temps dans des salles différentes, il fallait donc courir un peu partout pour réussir à couvrir l’ensemble de l’évènement. Ci-dessous quelques artistes dont Yom, Musica Nuda et Deliziozo.

img_2417yom.JPG img_5295nederlandskamerkoorjj.JPG img_1545MusicaNuda.JPG img_1582MusicaNuda.JPG img_5916Delizioso.JPG img_6037.JPG img_1202coeur.JPG img_1133coeur.JPG img_1168coeur.JPG img_6933jeudi24.JPG img_7007jeudi24.JPG img_7048Jeudi24.JPG

Pouvoir écouter chaque concert et les observer m’a beaucoup appris sur les métiers de la musique notamment celui de chef d'orchestre. Ces deux semaines ont été aussi l'occasion de rencontrer les gens qui s'occupent du festival et des techniciens qui m'ont un peu parlé de leur travail sur le son et la lumière en régie.

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Afin de clore les belles soirées musicales, un banquet réunissait les officiels, avec champagne et toasts. L’occasion pour moi de prendre quelques photos…

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